Outre l’anniversaire des 150 ans de la Mission d’Orient, une tradition a débuté. En effet, les différentes congrégations religieuses ont l’habitude de faire des invitations à l’occasion de la fête de leur saint patron. Désormais, cela se fera le 29 juin de chaque année à Saint-Pierre en Gallicante.
Etant donné que le 28 au soir le Nonce apostolique célébrait à Notre-Dame de Jérusalem une messe pour le Pape, et faisait en même temps ses adieux à la Terre Sainte, et que le matin du 29 il y a toujours les ordinations chez les Franciscains, les Assomptionnistes et les sœurs Oblates de l’Assomption ont préféré célébrer tout simplement l’office des vêpres, suivi d’une conférence et du partage du verre de l’amitié, qui a réuni une soixantaine de personnes.
Ils ont été très heureux et honorés de la présence de Mgr William Shomali, évêque auxiliaire et vicaire patriarcal latin pour la Palestine, qui a présidé les vêpres, du Père Custode Pierbattista Pizzaballa, de Mgr Grégoire Pierre Melki évêque syrien catholique, de Mgr Joseph Kelekian, évêque arménien catholique, du Père Joseph Saghbini, archimandrite melkite et du Père Paul Collin ancien curé de Beershéva, successeur du Père assomptionniste Jean-Roger qui y fonda la paroisse de langue hébraïque. Plusieurs communautés de religieux et de religieuses étaient représentées auxquelles s’étaient joints des laïcs amis.
La conférence du Père Jean-Daniel Gullung, supérieur de la communauté et recteur du sanctuaire, ne pouvait qu’intéresser le public de Jérusalem, qui ne savait sans doute pas que le Père d’Alzon avait entrepris, dans les années 1861-1863, des démarches pour acheter le Cénacle en vue d’y établir un séminaire maronite, et acheter le tombeau de la Vierge (en fait le terrain de la Dormition) pour y établir les Religieuses de l’Assomption. Cela ne se trouve pas relaté dans les livres d’histoire, et nous ne saurons jamais si le cours de l’histoire en aurait été changé, et ce que serait le Cénacle aujourd’hui…
La suite sur le site du Patriarcat Latin de jérusalem.